Abigail Janjić
Abigail Janjić (1989 – Stockholm) a étudié à la HEAD en arts visuels (2009 – 2012), à Konstfack à Stockholm en design textile (2012 – 2015) et à l’écal (2015 – 2017). Elle a exposé à ZQM à Berlin, à la galerie Larspalm (SE), au Centre d’art contemporain de Genève durant l’exposition Protein Fix curaté par Maya Rochat et le collectif U5. Elle participe en 2019 aux Bourses Berthoud, Lissignol-Chevalier et Galland (GE), expose à la Salle Crosnier (GE) ainsi que dans l’espace indépendant Body & Soul (GE), à la BIG (Biennale des espaces d’arts indépendants de GE), à la Ferme de la Chapelle (GE) et à la Jungkunst de Winterthur.
En 2020, elle fut lauréate d’une résidence d’artiste en Serbie organisée par le Service culturel de Meyrin et a également participé au projet Art Emerges organisé par la Vögele Kultur Zentrum à Zurich. Depuis 2022, elle est l’heureuse lauréate d’un atelier à la maison des arts du Grütli pour une durée de 3 ans. En 2023, elle participe au parcours heart@geneva, est invitée au Manoir de Cologny pour une exposition personnelle, expose avec Camille Lacroix au PLO à Plan-les-Ouates et est à nouveau sélectionné pour aux Bourses Berthoud, Lissignol-Chevalier et Galland (GE).
En fin d’année, Janjić participe à une exposition collective. Abstract eyes curaté par Daniel Maury à la galerie Polo Marco à Genève.
2023 – Acrylique sur bois – 150 x 150 cm
Spring paintings 3 et 4 font partie d’une série de six pièces réalisées entre 2022 et 2023 dans mon atelier à la maison des Arts du Grütli. Celles-ci sont peintes à l’acrylique sur des planches de bois de 8 mm d’épaisseur au format carré.
A la manière d’un corps vivant, envisageant l’espace dans lequel il se trouve comme un potentiel d’action, les pièces peuvent, selon les contextes d’exposition, adopter différentes postures.
Les 6 facettes de chaque œuvre ont été investies. Les flancs de 8 mm d’épaisseur sont des sas de passage pour la matière qui colonise chaque face. Celle-ci, y est appliquée sous forme d’éléments hétéroclites : coulures, tâches et gouttelettes, mais aussi aplats, forme géométrique et sinueuse.
Cristallisés dans le séchage de leurs peaux colorées, les éléments s’entremêlent, s’étirent et s’attirent perpétuellement les uns aux autres.
Abigail Janjic
6200 .- formulaire d'achat
2022 – Acrylique sur bois – 150 x 150 cm
Spring paintings 3 et 4 font partie d’une série de six pièces réalisées entre 2022 et 2023 dans mon atelier à la maison des Arts du Grütli. Celles-ci sont peintes à l’acrylique sur des planches de bois de 8 mm d’épaisseur au format carré.
A la manière d’un corps vivant, envisageant l’espace dans lequel il se trouve comme un potentiel d’action, les pièces peuvent, selon les contextes d’exposition, adopter différentes postures.
Les 6 facettes de chaque œuvre ont été investies. Les flancs de 8 mm d’épaisseur sont des sas de passage pour la matière qui colonise chaque face. Celle-ci, y est appliquée sous forme d’éléments hétéroclites : coulures, tâches et gouttelettes, mais aussi aplats, forme géométrique et sinueuse.
Cristallisés dans le séchage de leurs peaux colorées, les éléments s’entremêlent, s’étirent et s’attirent perpétuellement les uns aux autres.
Abigail Janjic
6200 .- formulaire d'achat
2017 – scan imprimé sur soie artificielle et tendue sur châssis – 135 x 80 cm
Abigail Janjić traque et caresse l’image depuis une dizaine d’années. Qu’elle peigne, qu’elle scanne, qu’elle découpe, qu’elle imprime, dans ses collages, elle se confronte et nous met en contact avec cette pseudo-évidence fuyante et protéiforme qu’est l’image. L’artiste crée des visuels sur la vitre d’un simple scanner en manipulant différentes matières: acrylique diluée, huiles colorées, sables, plastique, cire, fils, tissus bigarrés etc.
3000 .- formulaire d'achat
2012 – acrylique, huile, acétone, vernis à ongles, encre, écoline, peinture pour bois, coton – 2 x 3 m
5000 .- formulaire d'achat
2019 – acrylique, huile, écoline et encre – 2 x 1,50 m
Pièce provenant de l’exposition Partes Extra Partes exposée en 2019 à la Ferme de La Chapelle, Ville de Lancy
Tandis que les écrans envahissent nos vies et que les images se dématérialisent dans le «nuage» virtuel, Simon Rimaz et Abigail Janjić proposent de placer la matière au centre de leur travail. A la Ferme de la Chapelle ils explorent la réalité physique et abstraite des images, leurs processus d’apparition et de circulation. Le terme latin partes extra partes renvoie à un questionnement philosophique sur la structure du monde et de ce qui l’habite, sur l’opposition entre la nature fragmentaire et divisible des choses et le concept d’unité et d’homogénéité. En découle notamment la capacité de transformation de la matière et des images, qui prend une forme sensible et concrète dans l’exposition.
Gabrielle Boder, historienne de l’art, curatrice
4000 .- formulaire d'achat